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Considéré comme l’un des principaux rivaux de Michael Schumacher au moment de l’arrivée de l’Allemand en Formule 1, Damon Hill a réussi à écrire son nom au palmarès du Championnat du monde, en 1996. Le Britannique a souvent occupé le rôle d’équipier exemplaire à ses débuts avant d’enfin connaître la consécration attendue. Chez Williams, il était par exemple associé à Alain Prost et surtout à Ayrton Senna au début de la saison 1994 quand le Brésilien a perdu la vie. Mais après être passé proche du titre, la saison 1996 lui est promise de bout en bout.
Rest in Peace Murray Walker. His commentary when Damon Hill won the World Championship in 1996 is still one of Sports most iconic moments for me. #F1 pic.twitter.com/v3kDrFrDUV
— Curly (@Baramenyn_) March 13, 2021
La belle ère Williams
Désormais très largement hors du coup depuis un moment, l’écurie Williams a connu son apogée dans les années 1990, pile pendant que Damon Hill en faisait partie. Après Nigel Mansell en 1992 et Alain Prost en 1993, accompagné du Britannique, Hill et Jacques Villeneuve seront les derniers à gagner sous l’écurie Williams.Vainqueure du championnat du monde des constructeurs à cinq reprises entre 1992 et 1997, l’écurie britannique domine vraiment la Formule 1 à ce moment-là. C’est l’occasion rêvée pour Damon Hill qui jouait un rôle d’équipier modèle depuis des années d’enfin inscrire son nom au palmarès.
Damon Hill is reunited with his 1996 Championship winning car at Silverstone ❤️ pic.twitter.com/SUHqEgf1GA
— Sky Sports F1 (@SkySportsF1) June 23, 2022
Une saison à sens unique
Associé à Jacques Villeneuve pour cette saison 1996, Damon Hill vole vers le succès qui lui tendait les bras dès les premières courses de la saison. D’autant plus que derrière lui, seul le Canadien peut un peu rivaliser avec lui, et deviendra d’ailleurs champion du monde à son tour la saison suivante après le départ du Britannique. Vainqueur des trois premiers Grands Prix, Damon Hill assoit donc sa domination et termine la saison en ayant gagné la moitié des courses prévues au programme. Le classement des constructeurs est gagné avec un peu plus de 100 points d’avance, un total qui témoigne davantage de la domination de l’écurie cette année-là.
