Le Haka a toujours autant de saveur. Le maillot noir frappée de la fougère est toujours aussi mythique. Sur leurs symboles, les All Blacks restent une référence. Mais sur le pré, depuis plus d’un an, les résultats sont décevants et le contenu moins linéaire. Au point que le sélectionneur Ian Forster est sur un siège éjectable. A en croire la presse néo-zélandaise, son sort était même scellé au soir de la lourde défaite face à l’Afrique du Sud (10-26) lors de la 1ère journée de Rugby Championship en août dernier. La troisième défaite consécutive de l’été pour les Kiwis. “It’s time to change” titrait en Une le New Zealand Herald le lendemain du drame. Pourtant, à la faveur d’un Rugby Championship finalement remporté, Ian Forster est toujours là. Mais son bilan est loin du standing habituel des All Blacks. En novembre dernier déjà, la défaite au Stade de France contre le XV de France était le plus lourd revers de l’histoire des Blacks face aux Bleus. Cette saison, les coéquipiers de Brodie Retallick ont été dominé à domicile par l’Irlande pour la première fois de leur histoire. Deux victoires consécutives pour les Verts contre un seul succès des Blacks en début de Tournée d’été. Puis les hommes de Ian Forster se sont une nouvelle fois inclinés contre l’Argentine. Un succès historique pour les Pumas. Une troisième défaite de rang à domicile pour les All Blacks.
Une première !
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— AllBlacksXV (@AllBlacksXV) October 31, 2022
Une tournée d’automne charnière
Même si la Nouvelle-Zélande a finalement remporté le Rugby Championship, le bilan de l’année et le match accroché face au Japon le week-end dernier envoient un message d’espoir à toutes les autres Nations prétendantes au titre mondial : Les All Blacks ne sont plus injouables. Au contraire, jamais la Nouvelle-Zélande n’avait semblé plus prenable. A un an de la Coupe du monde, les All Blacks ne semblent pas en grande forme. En témoigne leur position au classement World Rugby (4ème) qu’ils ont pour habitude de dominer. A ce titre, la Tournée d’automne en terre européenne va peut-être inverser la tendance et permettre aux hommes du pays du long nuage blanc de remettre les pendules à l’heure. Encore faut-il qu’ils dominent les trois gros tests qui les attendent dans les prochains jours. D’abord ce week-end à Cardiff face au Pays de Galles. Puis à Murrayfield en Ecosse. Et enfin contre l’Angleterre à Twickenham. Pas une mince affaire. En cas de défaites en série, l’avenir du sélectionneur Ian Forster à la tête des All Blacks serait fortement compromis.
