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Un transfert sous haute suspicion
Début de semaine, Marco Verratti débarque à Doha avec l’intention de signer un contrat avec Al-Arabi. Un montant approximatif de 45 millions d’euros a été annoncé. Une somme qui soulève des questions, surtout si l’on considère les dépenses extravagantes du PSG durant l’été.
L’expert géopolitologue Jean-Baptiste Guégan, auteur de l’ouvrage ‘Qatar, dominer par le sport‘, s’exprime avec une pointe d’ironie: « C’est l’avantage de travailler avec soi-même. »
Les ramifications géopolitiques
Il ne s’agit pas simplement d’un transfert de joueurs, mais d’un jeu à plusieurs niveaux. Selon Guégan, cette opération expose clairement « la question des parties liées et des conflits d’intérêts ».
Le géopolitologue estime que pour le PSG, transférer des joueurs au Qatar est une façon de contourner l’absence de clubs filiales, en particulier pour respecter les régulations du fair-play financier.
L’inaction des instances sportives
La question la plus déconcertante est pourquoi les instances sportives n’agissent-elles pas ? Guégan le note également, s’interrogeant sur « l’inaction des instances sur ce type de questions ».
Il s’agit d’un problème d’éthique sportive qui peut avoir des conséquences majeures sur la crédibilité et l’intégrité du sport professionnel.
Et le Qatar dans tout ça ?
Ne nous y trompons pas, le Qatar tire également des bénéfices de cette transaction. Comme le souligne Guégan, c’est une opportunité pour le championnat qatarien de s’offrir des talents qui « ne seraient pas venus sinon ».
La manœuvre pourrait donc servir les intérêts de Doha, alors que le pays continue de se positionner comme une force majeure dans le monde du sport.
En somme, cette affaire du transfert de Marco Verratti soulève des enjeux bien plus vastes qu’un simple changement de maillot. Elle pose des questions critiques sur le rôle des clubs de football, des pays propriétaires et des instances sportives dans la gouvernance du sport mondial. Alors, innocente transaction ou coup fourré ? L’heure de vérité approche et il est temps de garder les yeux grands ouverts !
