Les sites olympiques de Rio 2016 tombent en ruine

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Les Jeux Olympiques de Rio, c’était en août 2016, soit il y a seulement 6 mois à l’heure où j’écris ces lignes. La magie et les étincelles de cet événement sont donc à peine éteints, que les sites olympiques utilisés pour les compétitions tombent déjà en ruine.

La ville de Rio est une ville au bord de la faillite, et n’a malheureusement plus d’argent pour maintenir les endroits qui ont vu briller Usain Bolt, Michael Phelps ou encore Teddy Riner. Les habitants se seraient finalement bien passés de l’organisation de cet événement mondial, qui a peut-être amélioré les transports, mais qui n’a pas aidé financièrement la ville.

La piscine olympique

Les plus grands nageurs de la planète ont parcouru des dizaines de kilomètres dans la piscine olympique de Rio 2016. Aujourd’hui, le stade est complètement abandonné.

Le Maracanã

Jeux Olympiques ou non, le Maracanã est un symbole de la ville de Rio. C’est le temple du football, le berceau de la Coupe du Monde 2014. Aujourd’hui, le stade est à l’abandon. Il est impossible de jouer au football sur une pelouse en partie détruite, alors qu’il serait impossible d’accueillir le moindre supporter.

Un conflit d’intérêt entre le concessionnaire du stade et le comité d’organisation n’est toujours pas réglé, et ne permet pas le maintien du stade dans un état normal. Rénové à l’occasion du Mondial 2014, c’est le symbole de ce véritable gâchis.

Le Parc Olympique

L’ensemble du Parc Olympique ressemble à une ville fantôme. Si les Jeux avaient été organisés il y a 50 ou 60 ans, cela aurait été compréhensible (et encore), mais les Jeux de Rio ont bien eu lieu l’année dernière. Certains sites olympiques, comme à Sydney, Londres ou Melbourne sont aujourd’hui une véritable fierté pour les habitants de ces villes olympiques.

Le village olympique subit aussi le même sort. Sur les 3600 logements construits pour l’occasion, qui ont permis d’accueillir les athlètes, seulement 260 ont trouvé preneur. Un véritable gâchis.

D’autres cas olympiques

Rio n’est malheureusement pas la seule ville à devoir supporter un lourd héritage olympique. Certains autres sites utilisés pour des éditions précédentes subissent le même sort.

A Pékin, certaines infrastructures moins visibles et plus éloignées sont abandonnées, alors que des centaines d’habitants avaient dû être délogées en 2008.

A Sarajevo, depuis les Jeux d’hiver de 1984, plus aucun site olympique n’est utilisé, ils sont rendus à la nature et gâchent le paysage.

A Athènes, la situation est quasiment identique à celle de Rio. Après 7 milliards d’euros dépensés, les sites des Jeux Olympiques de 2004 ne sont plus maintenus.

Tout ça pour dire que les Jeux Olympiques peuvent être une merveilleuse porte d’entrée pour les villes modernes, développées et riches, mais quand il faut effectuer de trop nombreux travaux avant et après l’événement, les conséquences peuvent être catastrophiques.

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